©
La jalousie du plant de manioc
Installation, 2016
70 planches de dessin, 9 dessins encadrés, 2 cartes postales, 3 plants de manioc, table, caméra, moniteur, projection vidéo, son.
Le point de départ de La jalousie du plant de manioc est un projet de résidence au Brésil. En m’interrogeant sur ce qui motive cette envie de résidence, je questionne la posture de l’artiste vis à vis du déplacement, de la recherche, de « l’autre », croisant des ethnologues dans le brouillard et des racines de maniocs mélancoliques. Les Indiens Yanomami nomment « peaux d’images » les documents illustrés des scientifiques et des missionnaires. C’est avec des peaux d’images, manipulées devant la caméra, que je dessinerai ma réflexion. L’enregistrement de cette performance constituera l’élément essentiel de l’exposition.
Une conférence performance a donné lieu à deux captations vidéo.
La première est diffusée sur un moniteur. Elle montre la performance mais le son a été supprimé au profit d’un chant chaman d’Amazonie. Cette conférence fait défiler devant une caméra, 70 planches dessinées. L’écran au pied de la table diffusait en direct les images filmées par la caméra. L’ensemble de ces planches a été disposé dans l’espace d’exposition ainsi que 3 plants de manioc.
L’espace d’exposition présenté également les dessins originaux encadrés, du carnet de recherche qui fait l’objet d’une édition.
Dans une black box : projection vidéo sonore de la conférence (voix + captation des dessins manipulés devant la caméra). VOIR LA VIDÉO.
Voir la vidéo de l’installation.
éric valette
2016