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La jalousie du plant de manioc / La vengeance du bois qui pleure
Conférence-performance avec Emmanuelle Gaborit,comédienne, 35 min environ, 2018.
140 planches de dessins, tables, caméra, projection vidéo, micro.
Performance en deux parties, où la parole est déléguée, lue puis jouée par une comédienne, tandis que des dessins sont filmés et manipulés en direct.
La Colonie, Paris, 13 et 18 novembre 2018
Première partie : La jalousie du plant de manioc
Le point de départ de La jalousie du plant de manioc est un projet de résidence au Brésil. En m’interrogeant sur ce qui motive cette envie de résidence, je questionne la posture de l’artiste vis à vis du déplacement, de la recherche, de « l’autre », croisant des ethnologues dans le brouillard et des racines de maniocs mélancoliques. Les Indiens Yanomami nomment « peaux d’images » les documents illustrés des scientifiques et des missionnaires. C’est avec des peaux d’images, manipulées devant la caméra, que je dessine ma réflexion.
Deuxième partie : La vengeance du plant de manioc
Août 2018, je participe à une résidence avec le collectif Suspended spaces, à Fordlândia dans la forêt amazonienne au Brésil. A partir de dessins réalisés sur place, une suite de réflexions évoquent l’expédition Langsdorff et le dessinateur Hercule Florence, le projet d’Henry Ford et la culture de l’hévéas, interrogeant tout à la fois la place de l’art et notre rapport à la nature.
Centre d’art La Tôlerie, Clermont-Ferrand, 23 novembre 2018
2018
éric valette