9e agenda et une première carte professionnelle de l’Université de Picardie Jules Verne. Comme souvent, les pages libres du début me servent de prise de notes. Les croquis de la semaine du 24 aout représentent les deux boxes de chevaux que j’occuperai pour une expo à Deauville.
Mardi 14 septembre, concert au Batofar. Je n’ai aucun souvenir de Ace (je ne vois même pas ce que c’est) mais le duo trompette/batterie des Anglais de Spaceheads me convainc totalement.
17 septembre, week-end avec la tribu familiale à Beaubois. Petit croquis avec Emma en train de lire devant la chapelle.
Jeudi 23 septembre, visite de l’exposition Propice à l’Espace Paul Ricard. J’esquisse quelques traits pour représenter une installation de Didier Marcel, je pense qu’il s’agit de tomates posées sur des sortes de cuillères plantées dans la cloison.
Le lendemain, tour des galeries. Peu de souvenirs sinon l’exposition d’Alain Declercq chez les Valentin.
Dimanche, reprise du foot à Cachan, et grande nouveauté : quelqu’un a acheté des chasubles jaune et bleu pour différencier les équipes (rarement lavées : leur odeur aigre me revient au nez en y pensant).
Mardi 28, ma première rentrée universitaire à Amiens. Je vois que les inscriptions dans les ateliers en première année étaient déjà chaotiques.
30 septembre, les Russes de Poutine bombardent la Tchétchénie pour une deuxième guerre qui conduira à la destruction quasi-totale de Grozny. C’est à propos de ces bombardements que Poutine prononce la fameuse phrase : « On poursuivra les terroristes partout, dans les aéroports s'ils sont dans les aéroports et, excusez-moi, mais, s'il le faut, on les attrapera dans les toilettes, on les butera jusque dans les chiottes ». Il y a 24 ans.
Dimanche 3. Alors que nous n’avons pas encore commencé à jouer, un jeune homme traverse notre terrain de foot poursuivi par deux autres en scooter. Ils l’attrapent et un des deux le passe à tabac très violemment sous nos yeux tandis que l’autre répète que, lui, ne le frappe pas, tout en nous tenant à distance. Pascal s’approche et s’écroule, fauché par un puissant jet de gaz lacrymogène. Certes, je suis loin mais je reste stupéfait, sans agir. Nous finissons par créer un mouvement qui fait fuir les agresseurs. Nous comprenons qu’il s’agit d’un règlement de compte entre deux cités rivales depuis toujours. Traumatisant.
Samedi 9, après quelques glissades sur les toboggans du parc de Belleville (qui n’existent plus) avec Léonie et Robinson, nous allons prendre un verre chez Fadil où un de ses amis polonais soigne mon mal de gorge par un shot de Spiritus (95° ai-je noté). Radical.
Dimanche 10, je ne l’ai pas écrit mais je crois bien que « l’exposition vidéo » de la Ferme du Buisson est celle de Jordi Colomer, une de ses premières en France je pense.