Nouvel agenda pour un changement de vie important. Je quitte la collocation de Laplace et pars chercher un appartement à Strasbourg, commencer une thèse et donner quelques cours à l’université. Je n’ai pas un souvenir très joyeux de cette période. Je me retrouve seul, ça se voit aux nombres de téléphones dessinés entre le 31 août et le 2 septembre. Trop de bonheur de Cédric Kahn m’avait particulièrement ému (1er septembre), sans doute parce que j’étais justement un peu mélancolique.
Lundi 29 août, avant de partir à Strasbourg, je note « expo Gary Hill » au musée des Beaux-Arts de Lyon. Je crois me souvenir d’une magnifique installation : nous sommes invité.e.s à marcher dans une sorte de couloir dont les parois sont des écrans de projection vidéo (rétroprojection ?). Au fur et à mesure de notre avancée, des silhouettes floues surgissent du lointain pour venir se présenter face à nous, puis faire demi-tour et disparaître.
Dimanche 11 septembre, j’ai « raté Khaled » à la fête de l’Huma mais dansé avec Massilia Sound System.
12 septembre, je vais pour la première fois (je crois) à Noirmoutier.
Samedi 17 septembre, je vais pour la première fois à un mariage d’ami.e.s. Et ce qui est assez étonnant, c’est que je ne suis jamais retourné à un mariage depuis. Mes ami.e.s ne se sont pas mariés, ou ne m’ont pas invité !
Du 21 au 24 septembre, j’ai dû avoir un problème de Rotring car j’utilise un moche feutre.
24 septembre : emménagement à Strasbourg, dans un studio du quartier pittoresque de la Petite France.