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O Ciume da muda da mandioca / A vingança da madeira que chora
Conférence-performance avec Maïwenn Le Nedellec, 35 min environ, 2018.
140 planches de dessins, tables, caméra, projection vidéo, micro.
Version brésilienne de la conférence-performance La jalousie du plant de manioc / La vengeance du bois qui pleure.
Performance en deux parties, où la parole est déléguée, tandis que des dessins sont filmés et manipulés en direct.
Samedi 25 mai 2019, Fotoativa, Belém, Brésil
Première partie : La jalousie du plant de manioc
Le point de départ de La jalousie du plant de manioc est un projet de résidence au Brésil. En m’interrogeant sur ce qui motive cette envie de résidence, je questionne la posture de l’artiste vis à vis du déplacement, de la recherche, de « l’autre », croisant des ethnologues dans le brouillard et des racines de maniocs mélancoliques. Les Indiens Yanomami nomment « peaux d’images » les documents illustrés des scientifiques et des missionnaires. C’est avec des peaux d’images, manipulées devant la caméra, que je dessine ma réflexion.
Deuxième partie : La vengeance du plant de manioc
Août 2018, je participe à une résidence avec le collectif Suspended spaces, à Fordlândia dans la forêt amazonienne au Brésil. A partir de dessins réalisés sur place, une suite de réflexions évoquent l’expédition Langsdorff et le dessinateur Hercule Florence, le projet d’Henry Ford et la culture de l’hévéas, interrogeant tout à la fois la place de l’art et notre rapport à la nature.
Troisième étape : accrochage des planches dessinées de la conférence, dans l’espace d’exposition (ici Fotoativa à Belém).
2019
éric valette